Le 14 février 2017 – Merci, madame la présidente. Cher Commissaire, merci à votre collègue Preda pour un rapport de qualité. Dans des résolutions antérieures, ce Parlement a souligné que le fédéralisme, et non pas l’unitarisme ou le séparatisme est le seul facteur d’intégration qui apporte la paix et la sécurité en Bosnie-Herzégovine.
C’est le chemin moyen sur lequel le pays doit revenir après deux décennies d’avoir cherché le modèle de conciliation des trois communautés qui ont eu une guerre difficile et chercher un avenir commun avec appréciation de sa diversité. Les adversaires de ce chemin du milieu ou du fédéralisme nous offrent les mêmes politiques qui ne donnent pas les résultats déjà vingt ans depuis l’accord de paix de Dayton. Le caractère constitutif des trois peuples est le fondement de l’Accord de Dayton, son facteur d’intégration et le garant de la stabilité du pays.
Le changement de loi électorale sur la base du fédéralisme et de la représentation légitime est la première étape vers le retour de la confiance et de la stabilité parce qu’un peuple n’élira plus de représentants politiques au nom de l’autre. Après suit la mise en œuvre du verdict de la Cour constitutionnelle qui rétablira la démocratie dans les communautés tels que celle de Mostar, une ville qui est pris en otage par une loi établie de longue date, qui s’est révélée inconstitutionnelle. Et en fin de compte, nous espérons d’ouvrir un débat plus large sur la modification de la Constitution qui amènera finalement les trois peuples de la Bosnie-Herzégovine à être égaux et en sécurité.