Merci, monsieur le président, monsieur le commissaire. L’état d’urgence d’une longue durée en Turquie a eu un effet négatif sur les droits fondamentaux l’homme et sur les libertés, aussi usrles droits des minorités religieuses et ethniques, la liberté religion, liberté d’association et protestation non-violente, tandis que le référendum récent sur le changement de la constitution et finalement sa mise en œuvre éventuelle sous la forme proposée peut compromettre la distribution des pouvoirs et les principes des contrôles et des soldes.
Tous ces éléments sont essentiels non seulement pour une reprise réussie des négociations l’adhésion à l’Union européenne mais aussi pour un partenariat sincère avec l’Union européenne, basé sur des bases solides et la confiance mutuelle. Cependant, ce débat, mais aussi l’adoption de la résolution qui aura lieu demain, n’a pas pour but la cessation des liens et la coopération avec la Turquie mais d’être signe de soutien, d’une assistance à trouver des solutions et des modèles pour réaliser la transformation de la Turquie en une société démocratique, inclusive et tolérante et poursuite du dialogue et de la coopération au niveau élevé avec l’Union européenne dans des domaines clés sur le terrain des intérêts communs, qui sont la lutte contre le terrorisme, les migrations et la sécurité.